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C’est un défi passionnant de préparer notre participation à l’Expo d’Osaka.
La Belgique est un membre fondateur et actif du Bureau international des expositions et abrite la capitale de l’Union européenne. Cela lui assigne une responsabilité particulière, en dépit de sa petite taille à l’échelle du monde. Nous travaillons en conséquence.
Nous voulons être à la hauteur de notre réputation en matière de création architecturale et d’intégration dans l’espace du pavillon. Cette fois encore, le projet que nous avons d’ores et déjà retenu va attirer le regard du visiteur, traduire visuellement le thème de l’exposition et, bien sûr, illustrer notre savoir-faire industriel et notre art de vivre.
Le contenu sera à la hauteur de l’écrin. Nous avons choisi de le centrer sur nos recherches scientifiques, nos succès économiques et nos fleurons industriels, sans négliger les productions culturelles et gourmandes qui inscrivent la Belgique dans l’imaginaire collectif et rencontrent toujours un vif succès.
Cette mise en scène de la Belgique contemporaine nous permettra aussi d’exprimer la collaboration fédérale à travers la valorisation de nos régions et communautés qui s’articuleront au sein de notre espace. Cette fois encore, nous illustrerons ainsi le principe d’unité dans la diversité qui fonde le projet européen.
Avec cette exposition universelle, une extraordinaire vitrine va s’ouvrir, qui verra défiler quotidiennement quelque 150 000 visiteurs venus des quatre coins du monde. Notre volonté est d’en attirer un maximum, et de les amener à franchir le seuil de notre pavillon pour y faire naître l’envie de nous visiter, de nouer des partenariats économiques, scientifiques et culturels avec nos opérateurs, voire d’investir durablement dans notre pays toujours mieux inscrit au carrefour de tous les échanges. Nos liens historiques avec le Japon sont un atout que nous valoriserons pleinement à cette occasion.
Merci à toutes celles et tous ceux qui feront de ce rendez-vous un succès… planétaire.
Pierre-Yves Dermagne
Vice-Premier ministre fédéral belge
Ministre de l’Économie et du Travail
Vice-Premier ministre fédéral belge
Ministre de l’Économie et du Travail
L'aspect le plus intéressant de la participation de la Belgique à des expositions internationales est la surprise quasi permanente : nous découvrons de nouvelles personnes, de nouvelles entreprises, de nouveaux produits, technologies et innovations, tous issus de notre propre pays. Chaque jour, nous apprenons de nouvelles choses sur notre grand pays et sur ce que nos entreprises, nos scientifiques, nos entrepreneurs et nos professionnels sont capables de faire. Nous pouvons utiliser tout ce que nous apprenons pour mieux promouvoir notre pays, ses régions, ses communautés et ses institutions.
Chaque exposition est également différente. Bien sûr, parce qu'elles se déroulent dans des lieux géographiques différents, mais aussi parce qu'elles ont chacune leur propre centre d'intérêt et leurs propres thèmes, et bien sûr leur propre culture et les personnes qui y travaillent. Après quelques années, vous vous êtes fait des amis d'autres pays et vous vous revoyez dans un environnement différent, mais la participation à une exposition change également : à un moment donné, nous construisons un petit jardin et discutons avec des architectes de jardin et des jardiniers, ce qui donne lieu à des discussions intéressantes et passionnantes, et à l'instant suivant, nous construisons un pavillon de plusieurs mètres carrés de surface et de quelques étages, et nous avons des discussions similaires avec des ingénieurs, des architectes et des professionnels.
Elles sont toutes différentes, mais les expositions ont un point commun : elles font appel à la magie. Il s'agit de promouvoir la Belgique et ses régions, tout en travaillant ensemble en Belgique autour d'un objectif et d'un message communs, et en dehors de la Belgique avec nos collègues du monde entier pour en faire un succès. Car le succès d'une exposition est le succès de tous les participants : nous nous élevons les uns les autres. C'est là toute la beauté de la chose : l'optimisme et la foi nécessaires pour que tout réussisse.
Chaque exposition est également différente. Bien sûr, parce qu'elles se déroulent dans des lieux géographiques différents, mais aussi parce qu'elles ont chacune leur propre centre d'intérêt et leurs propres thèmes, et bien sûr leur propre culture et les personnes qui y travaillent. Après quelques années, vous vous êtes fait des amis d'autres pays et vous vous revoyez dans un environnement différent, mais la participation à une exposition change également : à un moment donné, nous construisons un petit jardin et discutons avec des architectes de jardin et des jardiniers, ce qui donne lieu à des discussions intéressantes et passionnantes, et à l'instant suivant, nous construisons un pavillon de plusieurs mètres carrés de surface et de quelques étages, et nous avons des discussions similaires avec des ingénieurs, des architectes et des professionnels.
Elles sont toutes différentes, mais les expositions ont un point commun : elles font appel à la magie. Il s'agit de promouvoir la Belgique et ses régions, tout en travaillant ensemble en Belgique autour d'un objectif et d'un message communs, et en dehors de la Belgique avec nos collègues du monde entier pour en faire un succès. Car le succès d'une exposition est le succès de tous les participants : nous nous élevons les uns les autres. C'est là toute la beauté de la chose : l'optimisme et la foi nécessaires pour que tout réussisse.
La Régie des Bâtiments a, toujours, joué un rôle important dans la réalisation du pavillon belge lors d'expositions internationales et universelles auxquelles le gouvernement belge a décidé de participer.
La collaboration entre la Régie des Bâtiments, maître d’ouvrage délégué et Belexpo, maître d’ouvrage, s'est toujours très bien passée. L'expérience et les connaissances de la Régie des Bâtiments relatives aux procédures de marchés publics, à l'élaboration des cahiers des charges, à l'appréciation des offres et au suivi des travaux techniquement et budgétairement sont unanimement appréciées.
Aussi, les très courts délais d'exécution représentent toujours un réel défi pour les équipes tant publique que privée. De plus, afin de suivre l'exécution des travaux et rencontrer les partenaires locaux, des missions, in situ, sont nécessaires également.
Aujourd’hui, c’est la 5e exposition universelle sur laquelle je travaille. J'ai déjà connu celle d’Aichi en 2005, Shanghai en 2010, Milan en 2015, Dubaï 2020 et aussi l’exposition internationale à Saragosse en 2008. Chaque exposition à ses caractéristiques, ses thèmes et ses défis. Pour l’Exposition universelle d’OSAKA 2025, une des particularités est de travailler avec deux marchés distincts : un marché conception & Construction et un autre marché pour la scénographie « Visitor Journey ».
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Une exposition universelle... Un monde en soi ! Pendant des mois, vous vivez et travaillez dans un cocon fermé où seules quelques rares influences extérieures s'immiscent. Vous vous levez et vous vous couchez avec l'Expo, vous mangez (trop) de frites et, en l'absence de votre propre cercle social, vous faites de vos collègues une petite famille très soudée. C'est vrai, c'est intense et pesant, si bien qu'on a parfois envie d'en finir. Et oui, cela vous manque merveilleusement une fois les portes fermées....
J'ai eu la chance d'en vivre deux. L'Expo 2010 de Shanghai et l'Expo 2020 de Dubaï, à 10 ans d'intervalle....
Les différences les plus frappantes, hormis les identités des différents pays hôtes
L'Expo 2020, quant à elle, se déroule en grande partie en ligne. Alors qu'en 2010, on utilisait encore beaucoup de papier et de réunions en face à face, Dubaï a opté pour le tout numérique.
Plus pratique et plus efficace d'un côté, moins de contacts humains et moins de créativité de l'autre.
Plus sociale... l'époque où seule l'intelligentsia visitait l'Expo est révolue. L'internet a ouvert le monde à tous et suscité la curiosité de chacun. Toutes les couches sociales veulent désormais voir et découvrir le monde. L'Expo est l'endroit idéal pour cela.
Pour moi, la plus grande différence entre les deux expositions a été la collaboration avec l'équipe. Alors qu'à Dubaï, nous avons travaillé presque exclusivement avec du personnel belge, à Shanghai, nous avons opté pour des personnes plus locales. Cette décision était principalement motivée par la langue chinoise. Le contact quotidien et étroit avec la population locale au pavillon a été une expérience très spéciale. Nous avons ainsi beaucoup appris sur la culture locale ! Nos partenaires et sponsors en ont également profité.
L'avenir ? Plus encore que les éditions précédentes, nous devons saisir toutes les opportunités. Aujourd'hui, il faut tirer pleinement parti de toutes les plates-formes mises à disposition pour laisser une impression durable. Les médias sociaux, la présence d'orateurs de marque dans les forums de contenu de l'Expo, les événements culturels qui attirent les masses... Notre pays doit se mettre en avant.
Un grand défi attend BelExpo à Osaka. Je leur souhaite beaucoup de succès !
J'ai eu la chance d'en vivre deux. L'Expo 2010 de Shanghai et l'Expo 2020 de Dubaï, à 10 ans d'intervalle....
Les différences les plus frappantes, hormis les identités des différents pays hôtes
L'Expo 2020, quant à elle, se déroule en grande partie en ligne. Alors qu'en 2010, on utilisait encore beaucoup de papier et de réunions en face à face, Dubaï a opté pour le tout numérique.
Plus pratique et plus efficace d'un côté, moins de contacts humains et moins de créativité de l'autre.
Plus sociale... l'époque où seule l'intelligentsia visitait l'Expo est révolue. L'internet a ouvert le monde à tous et suscité la curiosité de chacun. Toutes les couches sociales veulent désormais voir et découvrir le monde. L'Expo est l'endroit idéal pour cela.
Pour moi, la plus grande différence entre les deux expositions a été la collaboration avec l'équipe. Alors qu'à Dubaï, nous avons travaillé presque exclusivement avec du personnel belge, à Shanghai, nous avons opté pour des personnes plus locales. Cette décision était principalement motivée par la langue chinoise. Le contact quotidien et étroit avec la population locale au pavillon a été une expérience très spéciale. Nous avons ainsi beaucoup appris sur la culture locale ! Nos partenaires et sponsors en ont également profité.
L'avenir ? Plus encore que les éditions précédentes, nous devons saisir toutes les opportunités. Aujourd'hui, il faut tirer pleinement parti de toutes les plates-formes mises à disposition pour laisser une impression durable. Les médias sociaux, la présence d'orateurs de marque dans les forums de contenu de l'Expo, les événements culturels qui attirent les masses... Notre pays doit se mettre en avant.
Un grand défi attend BelExpo à Osaka. Je leur souhaite beaucoup de succès !
