Lorsque l'Expo 2025 Osaka a fermé ses portes, moi, BeluBelu, la petite cellule qui a élu domicile dans le pavillon belge, j'ai repensé à mes voyages à travers le monde au sein d'un seul et même site. À travers chaque exposition, chaque histoire et chaque innovation partagée, j'ai été témoin de l'extraordinaire diversité et unité de l'humanité. Voici ce que j'ai appris au cours de ce voyage.
Lorsque j'ai flotté dans le monde arabe à l'Expo 2025 Osaka, j'ai senti quelque chose changer : l'air semblait plus chaud, la lumière plus douce et les histoires plus anciennes que le temps lui-même. Chaque pavillon ici parlait de transformation : comment la sagesse ancienne peut guider le monde moderne et comment l'innovation peut être profondément enracinée dans la mémoire.
Chaque rencontre m'a rappelé que la régénération n'est pas seulement biologique (croyez-moi, je le sais) : elle est culturelle, émotionnelle et partagée.
Le pavillon de la Jordanie donnait l'impression de plonger dans le temps. L'exposition, intitulée « Tisser des possibilités », utilisait du sable véritable du Wadi Rum pour recréer le désert sous les pieds, tandis qu'un dôme à 360 degrés projetait 10 000 ans d'histoire.
L'expérience mêlait civilisations anciennes et design numérique, transformant le désert en une scène d'innovation. Assise tranquillement au milieu du sable rouge, j'ai pris conscience de la manière dont le patrimoine peut devenir le fondement de la créativité future.
Le pavillon d'Oman, sur le thème « L'eau, la terre et les hommes », était à la fois serein et sensoriel. L'air était frais et parfumé, faisant écho à l'essence de l'encens, le cadeau du pays au monde.
Des projections immersives montraient comment la vie omanaise s'écoule entre le désert, la montagne et la mer, chacun étant lié par le respect de la nature. En tant que cellule, je pouvais m'identifier à cela : la survie par l'équilibre, l'adaptation par l'harmonie.
Le pavillon saoudien s'élevait comme un village moderne : plusieurs couches d'histoire, d'innovation et de communauté. Son architecture alliait des textures traditionnelles à un design futuriste, alimenté par des énergies renouvelables.
Des installations interactives révélaient la transformation de l'Arabie saoudite en matière de durabilité, de tourisme et de culture. J'ai admiré la façon dont le pavillon invitait les visiteurs à réfléchir, non seulement au changement lui-même, mais aussi aux valeurs qui le façonnent.
Le pavillon des Émirats arabes unis, une forêt de colonnes en palmier dattier fabriquées à partir de fibres naturelles recyclées, incarnait l'idée de la vie jaillissant de la terre. La structure était poétique et pratique, alliant la construction areesh à l'artisanat japonais.
À l'intérieur, des récits d'exploration se déroulaient : des racines bédouines aux missions spatiales. C'était un voyage à travers le temps et l'imagination. En levant les yeux vers les hauts piliers, j'ai senti l'espoir grandir, à l'image du thème des Émirats arabes unis, « Dreamers Who Do » (Les rêveurs qui agissent).
Le pavillon de Bahreïn rendait hommage à l'artisanat, au commerce et au lien qui unit les îles à la mer. À l'intérieur, j'ai suivi des chemins qui reliaient les anciens pêcheurs de perles aux innovateurs modernes. Des écrans montraient des projets de restauration des coraux, tandis que le doux bruit des métiers à tisser résonnait en arrière-plan.
J'ai réalisé que pour Bahreïn, le progrès et la tradition ne sont pas opposés : ils font partie du même tissu. C'était comme regarder la mer respirer : un mouvement constant, mais qui revient toujours à son point de départ.
À travers les pavillons arabes, un message commun se dégageait du sable, des sons et des structures : l'innovation est plus puissante lorsqu'elle est guidée par la mémoire. Les contributions de la région à l'Expo 2025 d'Osaka m'ont rappelé que l'avenir peut se construire à partir de la sagesse du passé et d'un profond respect pour le rythme de la nature.
Le pavillon palestinien était plus petit que certains autres, mais il dégageait une force tranquille qui remplissait l'espace. Ses textures de pierre, ses motifs d'oliviers et ses œuvres d'art faites à la main créaient un sentiment de paix et de résilience. Je me suis arrêtée devant une exposition de broderies où chaque fil racontait une histoire : celle d'une famille, d'une terre, d'une continuité.
Ici, la régénération n'était pas seulement un thème : c'était une expérience vécue. Les expositions parlaient d'agriculture durable, de renouveau artisanal et d'éducation. En partant, je me suis sentie impressionnée par la façon dont l'espoir, même sous pression, peut s'enraciner comme un olivier et continuer à croître vers le soleil.
En quittant le monde arabe, j'ai réalisé quelque chose : chaque pavillon m'avait enseigné la même leçon silencieuse. Il ne s'agit pas de reconstruire à partir de rien. Il s'agit de se souvenir de ce qui perdure. Que ce soit à travers le sable, la mer ou l'histoire, ces nations ont montré comment le patrimoine peut être une boussole indiquant la voie vers l'avenir.
Pour une petite cellule comme moi, cela m'a rappelé que même la plus petite étincelle de vie porte en elle l'histoire et le pouvoir de recommencer.
J'ai passé un moment extraordinaire à voyager à travers l'Europe et les pays arabes, mais je n'avais pas encore terminé. Restez à l'écoute pour la dernière partie de mon voyage !